LA THÉORIE DU TOUT
78 min, Documentaire, Québec, Canada, 2009RéalisationCéline Baril
ProductionLes Films de l’autre
Languefrançais
La théorie du tout navigue entre les gens et les paysages, entre la parole et le territoire.
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Critiques de presse
Original et rigoureux par son propos, un cinéma d’images et de paroles qui laisse s’exprimer la nature humaine dans toute sa complexité, dans la lignée du cinéma direct. Jean-François Hamel , Cinébulles La théorie du tout de Céline Baril s'adresse à l'intellect autant qu'au cœur en évitant l'écueil du documentaire folklorisant ou du message pontifiant. Un film qui respire. A. Lehmann, Journal Voir Un film d’une beauté graphique rare dans notre cinéma, un poème visuel sur notre temps, notre société, notre culture, notre avenir, sur notre mémoire aussi. Pierre Jutras, Cinémathèque québécoiseDétails du film
Synopsis
La théorie du tout navigue entre les gens et les paysages, entre la parole et le territoire. Les paysages, évocateurs, nous disent beaucoup dans leur présence muette. Les gens, invités à nous parler d’eux-mêmes, de leur lien au monde, nous entretiennent du sol, du sous-sol, de la forêt, du fleuve, de ce tout qui les détermine. À leur façon, ils nous parlent d’un monde à repenser non pas comme quelque chose qu’on exploite, mais dont on fait partie.
Équipe
Scénario et réalisation : Céline Baril
Direction Photo : Julien Fontaine
Son : Julien Fontaine, Céline Baril
Montage : Natalie Lamoureux
Montage sonore : Patrice Leblanc
Musique : Normand Guilbault, Geneviève et Mathieu, Benoît Murray, Samuel-Josué Papillon
Productrice : Céline Baril
Production : Les Films de l’autre
Partenaires financiers
Conseil des arts du Canada
Conseil des Arts et des lettres du Québec
ONF
Réalisation
Céline Baril
Née à Gentilly, Québec, Céline Baril affiche une solide feuille de route. Diplômée de l`Université du Québec à Montréal en arts visuels, elle monte plusieurs expositions solos d’envergure. Son travail, qui intègre le plus souvent sculpture, photographie et vidéo, la mène tout naturellement vers le cinéma. En 1989, elle produit et réalise son premier film expérimental, Barcelone, un film attentif aux sons ambiants, aux gens et aux éléments du paysages. Barcelone est suivi de deux autres films expérimentaux. La fourmi et le volcan (1992), une fiction en noir et blanc où elle met en scène des comédiens non professionnels, tous Chinois d’origine. Elle s’inspire très librement d’eux, de leur histoire, pour construire ce film, dont la v.o. est en cantonnais. Finaliste au prix André Leroux des Rendez-vous du cinéma québécois, le film obtient le prix Québec-Alberta. Suivra L’absent (1997), un film écrit et tourné à partir de plusieurs albums photos d’une même famille trouvés aux Puces de Paris. Ce premier long métrage accorde une large place au récit et prépare le lit de sa première fiction, Du pic au coeur (2001), qui capte admirablement la fragilité et l’humanité d’une jeunesse souvent dépeinte comme désabusée. Entre 2001 et 2003, la cinéaste réalise quelques courts métrages de fiction, dont Giselle (2003) et Le décompte (2001) scénario écrit avec 12 adolescents de l’École d’Éducation Internationale. Elle prolonge l’expérience en passant une année à l’école secondaire d’un quartier défavorisé de Montréal et en revient avec 538 fois la vie (2005), un premier long métrage documentaire produit par l’Office national du film. Durant toute une année, seule à la caméra et au son, elle est le témoin discret du quotidien de cet établissement. En 90 minutes, elle brosse un portrait original de cette école et nous fait découvrir les individus derrière la masse anonyme des élèves étiquetés « difficiles ». La théorie du tout, un long métrage documentaire, est ensuite terminé en avril 2009. Filmographie 24 Davids (2017 / 132 min) Room Tone (2014 / 45 min) LA Théorie du tout (2009 / 79 min) 538 Fois la vie (2005 / 92 min) Giselle (2003 / 15 min) Du pic au cœur (2001 / 85 min) L'Absent (1997 / 78 min) La Fourmi et le volcan (1992 / 52 min) Barcelone (1989 / 40 min)