L’IMMORTALITÉ EN FIN DE COMPTE
81 min, Documentaire, Québec, Canada, 2003RéalisationPascale Ferland
ProductionSylvain L’Espérance
Languefrançais
Trois créateurs compulsifs sont confrontés au jugement de leurs concitoyens.
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Critiques de presse
Un documentaire qui non seulement nous ouvreles portes d’un monde inusité, mais atteint aussi à
l’universel. Josiane Ouellet, VOIR
Détails du film
Synopsis
En sillonnant les rangs et les villages des campagnes québécoises, on peut parfois repérer des architectures et des installations insolites où se dévoile un univers d’une densité étonnante et singulière. Ces curieuses sculptures sont l’œuvre de gens sans formation artistique, dominés par le besoin irrépressible de créer. Le film nous introduit dans l’univers fantaisiste de trois artistes naïfs, des «patenteux» qui ont fait de leur lieu de vie un musée en plein air et de la création effrénée, un véritable mode de vie, en dépit des regards réprobateurs de leurs concitoyens.
Équipe
Réalisation : Pascale Ferland
Inspiré librement d’un scénario de Pascale Ferland et Valérie Rousseau en collaboration avec la Société des arts indisciplinés
Direction photo : François Vincelette
Son : Pierre Bertrand
Montage : René Roberge
Montage sonore : Martin Allard Hugo Brochu Marie-Eve Livernoche
Musique originale : Éric Morin
Interprètes clarinette : Elizabeth Lima
Guitare : Simon Martin
Violoncelle : Gabriel Turgeon-Dharmoo
Contrebasse : Luke Dawson
Direction : Éric Morin
Production : Sylvain L’Espérance
Partenaires financiers
SODEC
ONF
Le Fonds canadien du film et de la vidéo indépendants
Société des arts indisciplinés – Fonds Jeunesse Québec
Musée québécois de culture populaire
Réalisation
Pascale Ferland
Au cours de ses études en arts visuels à l’UQAM, Pascale Ferland réalise plusieurs vidéos d'art dont certaines furent primées dans le milieu académique. Après s’être consacré à la sculpture, elle signe en 2003 un premier long métrage, L’Immortalité en fin de compte, finaliste pour le Jutra du meilleur documentaire, puis elle fonde Qui vivra verra films afin de produire ses propres réalisations, dont L’Arbre aux branches coupées (2005), tourné en Russie. Suite à la faillite retentissante du distributeur indépendant Cinéma Libre en 2005, elle s’implique activement avec quelques autres cinéastes, et fonde Les Films du 3 mars, dédié à la distribution de films d’auteur et documentaire. S’ensuit Adagio pour un gars de bicycle (2008), sélectionné en tant que film de clôture des RVCQ et – comme ses autres films –, remarqué par la critique et sélectionné dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. En 2007, le Prix « Victor-Martyn-Lynch-Staunton » lui est décerné pour la qualité exceptionnelle de ses réalisations. En 2012, elle scénarise, réalise et produit un premier long-métrage de fiction, Ressac, un film-essai réalisé en collaboration avec la communauté de la ville de Chandler, en Gaspésie.