Critiques de presse
Bien plus loin que la question épineuse de la protection du français au Québec, c’est le thème de l’intégration culturelle que Godbout aborde en démystifiant quelque peu un aspect méconnu de la question : ce que vivent les immigrants. La Grande Époque Le film incite au débat, à la réflexion... et peut-être à l'action. Le Devoir Que sont devenus les jeunes de la loi 101? Que sont devenus les immigrants allophones forcés d’étudier en français? Claude Godbout (producteur de Les ordres) retrace le parcours de quatre de ces jeunes qui parlent aujourd’hui un français meilleur que bien des Québécois de souche et qui, chacun à sa manière, s’investit dans sa société d’accueil. Le SoleilDétails du film
Synopsis
Le documentaire La génération 101 propose un long panoramique sur une génération qui n’a pas fini de nous émerveiller. Au-delà des débats linguistiques et identitaires qu’il soulève, La génération 101 évoque une histoire d’amitié et de partage. Il présente le parcours atypique de quatre jeunes immigrants qui, chacun selon ses convictions, s’impliquent dans leur nouvelle société. Ils dénoncent le racisme, le chômage qui frappe certaines communautés, et s’interrogent sur l’insertion de ces centaines de jeunes immigrants qui maîtrisent aujourd’hui parfaitement le français, mais qui n’ont pas développé, comme eux, de réels contacts avec la société d’accueil. En fait, quel est l’avenir culturel du Québec dans une société de plus en plus métissée? À la fin de La génération 101, malgré les questions et les doutes, on assiste à la naissance d’une nouvelle société québécoise, parlant toujours en français, mais multilingue et ouverte sur le monde.
Équipe
Scénario et réalisation : Claude Godbout
Montage : Jean Roy
Directeurs de la photographie : Alex Margineanu et Nathalie Lasselin
Prise de son : Stéphane Barsalou et Philippe Scultéty
Musique originale : Jérome Langlois
Production : France Choquette et Jean Roy (Eurêka ! Production)
Adjointe à la production : Marie-Justine Fournier
Partenaires financiers
Fonds canadien de la télévision
Télé-Québec
SODEC
Patrimoine canadien
Réalisation
Claude Godbout
Claude Godbout a débuté sa carrière cinématographique comme acteur, en 1964, dans le long-métrage de Gilles Groulx Le chat dans le sac. Suite à un séjour de perfectionnement à Paris, il délaisse graduellement ses activités d’acteur pour co-réaliser, avec Georges Dufaux, L’homme Multiplié (1969). En 1970, il est membre fondateur des Productions Prisma. Pendant trente ans, Claude Godbout et l’équipe de Prisma produisent plusieurs longs-métrages, des documentaires et des centaines d’émissions pour la télévision canadienne et étrangère. Parmi ces oeuvres, nous retrouvons : Les Ordres (1974) de Michel Brault et Les Bons débarras (1979) de Francis Mankiewicz. Il a produit également : Comme les six doigts de la main (1978) d’André Melançon ; Les servantes du bon Dieu (1978) de Diane Létourneau ; Platinum (1997) de Bruce McDonald; la série télévisée Urgence de Réjean Tremblay et Fabienne Larouche et Earthwatch de Donald Brittain. Claude Godbout a réalisé, dans la série Les grandes villes du monde (Pathé Cinéma), le documentaire Montréal ainsi que Profession Écrivain. Depuis, il a collaboré à de nombreux développements de projets et produit le documentaire Le journal d’un fou (2001) de Mark Blandford. Il a participé à titre de producteur associé à la mini-série René Lévesque réalisée par Marc Renaud. En 2004, il a été conseiller à la scénarisation et à la production de La Chambre 13, une série dramatique qui réunit les oeuvres de plusieurs jeunes réalisateurs. Depuis 2006, il se consacre à la réalisation de La génération 101 (2008). Il agit présentement à titre de producteur et de conseiller à la scénarisation pour la série documentaire Cinéma Québécois.