Mission
Les Films du 3 Mars est un organisme de service dont le principal mandat est de distribuer du cinéma indépendant dans le but d’assurer une plus grande visibilité des œuvres et des artistes, sur les marchés locaux, nationaux et internationaux. Au Québec, Les Films du 3 mars est l’un des rare organisme de distribution ayant une expertise dans la diffusion du long- métrage documentaire en salle de cinéma. Plus spécifiquement, le mandat de notre organisme est :
• Promouvoir et faire rayonner des œuvres indépendantes en élaborant, de concert avec les cinéastes, une stratégie de mise en marché adéquate dans les festivals et sur toutes les plateformes pertinentes pour leur pratique, selon le genre et la durée de l’œuvre.
• Soutenir l’artiste depuis le scénario, notamment par le regard critique et constructif d’une équipe expérimentée en distribution d’un comité composé de pairs.
• Veiller au respect des droits d’auteurs et aux versements des cachets aux artistes.
• Transmettre au public le goût de découvrir des œuvres originales de qualité en provoquant des échanges fructueux avec les artistes.
• Encourager le développement de nouvelles méthodes de promotion, d’édition et de réseautage, afin de favoriser la circulation des œuvres au Québec et hors Québec.
• Assurer la circulation et la conservation des œuvres en les rendant accessibles au plus grand nombre, dans les meilleures conditions de diffusion possible, et en tout temps.
Histoire
Les Films du 3 Mars (F3M) est constitué le 24 février 2005 : quarante-cinq cinéastes en deviennent alors membres. Un conseil d’administration est ensuite élu lors de l’assemblée générale de fondation du 3 mars de la même année.
Peu après, F3M lance un premier film en salles; La classe de madame Lise de Sylvie Groulx, lauréat du Prix Jutra (Iris) pour le meilleur long métrage documentaire en 2006. L’organisme, en quelques années à peine, devient le fer de lance de la distribution de films documentaires au Québec, avec des succès en salles tels que Godin de Simon Beaulieu et Over My Dead Body de Brigitte Poupart.
Les sélections en festivals ne dérougissent pas non plus. La belle visite de Jean-François Caissy, Le semeur de Julie Perron (Berlinale) ainsi que La nuit, elles dansent d’Isabelle Lavigne et Stéphane Thibault (Cannes), Le profil Amina de Sophie Deraspe (Sundance) et Ziva Postec. La monteuse derrière le film « Shoah » (Festival international du film de Rotterdam), sont parmi les nombreux titres qui attirent l’attention des programmateurs à l’international.
Du côté du court métrage, de jeunes cinéastes émergents tels que Maxime Giroux, Marie-Ève Juste, Caroline Monnet et Yan Giroux se démarquent aussi et viennent enrichir la profondeur du catalogue de F3M par la singularité de leur approche narrative et formelle.
Parallèlement, en 2013, F3M devient aussi un leader dans le développement de la distribution numérique en rendant disponible son catalogue en vidéo à la demande et en mettant en place en 2018 sa propre plateforme de diffusion par abonnement.
Dans un souci constant d’accroitre la mise en lumière des créateurs d’ici, l’organisme opère un tournant en 2020 pour se consacrer plus intensément à la distribution pancanadienne et à la vente internationale des films de son catalogue, tout en poursuivant son travail de distribution sur le marché québécois.
Le travail de F3M a été souligné à maintes reprises, dont en 2015, alors que l’organisme obtient une nomination au Grand Prix du Conseil des arts de Montréal pour son dynamisme et son rayonnement international. Les films de l’organisme ont remporté au fil des années des centaines de prix au Québec et à l’étranger.