VOCALITÉS VIVANTES – SPIRA
80 min, documentaire, Canada, 2018RéalisationDavid B. Ricard
ProductionProductions Rhizome - Yves Doyon
Languefrançais
Détails du film
Synopsis
Alors qu’il filme sa terre natale, David B. Ricard se voit confier le mandat de documenter le processus de création d’un spectacle de poésie et de musique à travers la francophonie canadienne. Ce projet lui donne l’opportunité de questionner le rapport à l’enracinement (terre, langue), à l’adaptation (poésie, territoire) et au processus de relation avec l’autre (équipe, sujet). Dans cet essai documentaire le réalisateur remet en question son regard de documentariste québécois. Il y explore ses thèmes en s’inspirant formellement du poème Le Vivant de Carl Lacharité, moteur du projet.
Équipe
Réalisation et scénario : David B. Ricard
Direction de la photographie : Claudia Kedney-Bolduc, Simon Dumas, Julie Pelletier, David B. Ricard
Montage : Jean-Philippe Gagnon
Prise de son : Ariane Lehoux, Érick d’Orion
Mixage : Julien Éclancher
Conception sonore : Julien Éclancher
Musique : Érick d’Orion
Interprètes : David B. Ricard, Érick d’Orion, Simon Dumas, Jean-Yves Fréchette, Claudia Kedney-Bolduc, Ariane Lehoux, Carl Lacharité
Ce film fait partie de la Collection SPIRA. SPIRA est une coopérative issue de la fusion, en 2015, de Spirafilm et Vidéo Femmes, qui soutient et stimule la création et la production en cinéma indépendant, et qui distribue des œuvres pour en assurer le rayonnement au Canada et à l’étranger. Pour en savoir plus sur SPIRA et son catalogue, rendez-vous au https://www.spira.quebec/
Réalisation
David B. Ricard
David B. Ricard (Bic, 1984) grandit à Charlesbourg et survit à l’adolescence par le biais du cinéma. Après ses études qui le mènent à Montréal (cinéma, philosophie, photographie), il réalise une poignée de courts-métrages indépendants de fiction (Le cul des autres, Mauvaise). Il y traite surtout de l’intimité et se questionne sur le médium et la représentation de soi. Il comble des postes de techniciens vacants sur des tournages et apprend ainsi les rouages techniques du médium. En 2013, il est engagé sur des projets documentaires Web (Webgéol, Apocalypse 10 Destins) qui le rapproche des considérations documentaires et du travail d’archive. De retour à Québec, il travaille d’un côté sur son premier essai documentaire (Surfer sur la grâce) par lequel il découvre sa démarche de création privilégiée. Il y définit le rôle de son cinéma : permettre l’apprentissage de soi par le visionnement de l’enregistrement du passé. Il y instaure aussi une technique de dialogue qui remplace celle de l'entrevue traditionnelle en se posant à la caméra avec ses sujets. De l’autre côté, il se met à collaborer au théâtre avec la compagnie Les Songes turbulents et le metteur en scène Florent Siaud (Quartett, 4.48 Psychose, Les enivrés). Il y trouve une source d’exploration du médium, ce qui le pousse à développer le goût de la vidéo pour la scène, comme le V-Jing, et la performance. Il participe à La Fabrique des impossibles avec Millimetrik au Cercle et crée le spectacle Le Kodak de mon arrière-grand-père, projets qui mêlent la performance musicale aux projections 8mm et vidéo (mise en scène de Valery Drapeau). Son deuxième essai documentaire Vocalités vivantes traite d’un poème traduit par les différentes communautés francophones du Canada. Il est en préparation pour un troisième long métrage (David contre Goliath) qui traite de l’échec et de la peur.