4 questions à Catherine Hébert

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Aujourd’hui, on met à l’honneur Catherine Hébert, cinéaste de documentaires politiques et sociaux. 

 

Après un premier grand voyage en Afrique de l’Ouest, Catherine Hébert développe un intérêt marqué pour les droits de la personne et débute une longue relation avec le continent africain. 

Elle réalise par la suite de nombreux reportages et films documentaires tournés en Afrique subsaharienne, s’intéressant aux conséquences de la guerre, à la violence faite aux femmes, mais aussi aux quêtes plus intimes qui tissent le quotidien.

 

Journaliste de formation, son travail se rapproche aujourd’hui davantage du documentaire, faisant d’elle une cinéaste reconnue. 

Ses films, notamment De l’autre côté du pays (2008), un film sur la guerre dans le nord de l’Ouganda et Carnets d’un grand détour (2012) ont récolté des critiques élogieuses, et ont été sélectionnés dans nombre de festivals où ils ont été primés.

 

 

Trois mots pour décrire ton travail ? 

Altérité, politique, trajectoires.

 

Ton film coup de cœur en 2021 ?

Writing with fire, de Sushmit Gosh et Rintu Thomas. Un film qui s’attache aux pas des journalistes du Khabar Lahariya, seul hebdomadaire indien dirigé par des femmes. Armées de smartphones, elles écrivent sur la société et la politique, bousculant les institutions et dénonçant les puissants.

 

Une artiste qui t’inspire ? 

Anonyme, Kyiv, Ukraine. Un geste de résistance musical au milieu du chaos. https://bit.ly/3JpmPru

 

Un projet et/ou une initiative que tu recommandes de suivre ? 

Forensic Architecture: À partir de la production et de la présentation de « preuves architecturales », Forensic Architecture mène des enquêtes sur les violations des droits humains : violences commises par les États, les forces de police, les armées et les entreprises. Renversant.

 

 

FILMOGRAPHIE:

 

 

Sources: Réalisatrices équitables, Mango Films, Cinéma Québécois.