David B. Ricard

David B. Ricard (Bic, 1984) grandit à Charlesbourg et survit à l’adolescence par le biais du cinéma. Après ses études qui le mènent à Montréal (cinéma, philosophie, photographie), il réalise une poignée de courts-métrages indépendants de fiction (Le cul des autres, Mauvaise). Il y traite surtout de l’intimité et se questionne sur le médium et la représentation de soi. Il comble des postes de techniciens vacants sur des tournages et apprend ainsi les rouages techniques du médium. En 2013, il est engagé sur des projets documentaires Web (Webgéol, Apocalypse 10 Destins) qui le rapproche des considérations documentaires et du travail d’archive.   De retour à Québec, il travaille d’un côté sur son premier essai documentaire (Surfer sur la grâce) par lequel il découvre sa démarche de création privilégiée. Il y définit le rôle de son cinéma : permettre l’apprentissage de soi par le visionnement de l’enregistrement du passé. Il y instaure aussi une technique de dialogue qui remplace celle de l'entrevue traditionnelle en se posant à la caméra avec ses sujets. De l’autre côté, il se met à collaborer au théâtre avec la compagnie Les Songes turbulents et le metteur en scène Florent Siaud (Quartett, 4.48 Psychose, Les enivrés). Il y trouve une source d’exploration du médium, ce qui le pousse à développer le goût de la vidéo pour la scène, comme le V-Jing, et la performance. Il participe à La Fabrique des impossibles avec Millimetrik au Cercle et crée le spectacle Le Kodak de mon arrière-grand-père, projets qui mêlent la performance musicale aux projections 8mm et vidéo (mise en scène de Valery Drapeau). Son deuxième essai documentaire Vocalités vivantes traite d’un poème traduit par les différentes communautés francophones du Canada. Il est en préparation pour un troisième long métrage (David contre Goliath) qui traite de l’échec et de la peur.