4 questions à Ariane Lorrain

Publié le

 

#SHARETHELOVE

 

 

Cinéaste documentaire née d’un père québécois

et d’une mère iranienne, Ariane Lorrain a grandi dans une maison multiculturelle trilingue. Sa démarche se rapproche des traditions d’anthropologie visuelle et du film essai, privilégiant les sens et leur poésie pour faire ressentir le réel. Ses œuvres traitent d’identité et de territoire, de passation culturelle et de rituels collectifs. Son identité hybride l’amène à vivre et à créer entre Montréal et le Moyen-Orient.

 

 

Son documentaire Zagros (2018) a remporté le prix du meilleur court ou moyen-métrage national aux RIDM.

 

Mot du Jury des RIDM: « Il s’agit d’un film sur le travail, une oeuvre d’art sur la création de l’art, retraçant toutes les étapes de fabrication d’un objet. Explorant différentes mains et communautés, le résultat est à la fois tangible et transcendant. Le film nous propose également une vision inestimable sur des gens et une tradition trop rarement vus et célébrés à l’écran. Une culture qui est en outre de plus en plus menacée à l’époque actuelle de la production de masse. »

 

 

Trois mots pour décrire ton travail ? 

Sensible, attentif, libre.

 

Ton film coup de cœur en 2021 ?

A Night of Knowing Nothing, de Payal Kapadia, pour son approche sonore et visuelle au politique et à l’intime, liant l’archive au réel.

 

Une artiste qui t’inspire ? 

Forough Farrokhzad, poétesse et cinéaste de la nouvelle vague iranienne, pour qui vivre et créer étaient indissociables.

Un projet et/ou une initiative que tu recommandes de suivre ? 

Regards Syriens, un programme annuel de cinéma contemporain syrien présenté à la Cinémathèque Québécoise. La 6ème édition du festival devrait être dévoilée ce printemps—à surveiller !

 

 

FILMOGRAPHIE:

Les sept dernières paroles, 2018

Zagros, 2018

Entre un jardin et la mer, 2016

À l’heure de la prière, 2015

Un mariage arrangé, 2013

Blue Bird, 2012 

 

 

Sources: arianelorrain.com